Gérer un employé difficile… pas facile!
Si en tant que gestionnaire vous n’avez pas encore eu à faire face à un employé « difficile », alors dites-vous que cela viendra un jour! Vaut mieux être bien préparé afin de ne pas laisser cette personne contaminer votre organisation et ruiner votre santé ainsi que celle de vos employés.
Il a trois types de personnalités difficiles : l’employé en difficulté, l’employé difficile et l’employé de type pathologique.
Le premier élément que vous devez vous assurer d’avoir en place est un cadre de travail défini : politiques et manuel d’entreprise, descriptions de postes, attentes envers chaque employé (comportement et objectifs à atteindre) et assurez-vous d’avoir communiqué ces éléments à tous. Ces outils relèvent de votre droit de gérance et ils vous seront indispensables lors de vos interventions où vous pourrez ramener les comportements inadéquats de votre employé à vos attentes premières ou politiques d’entreprise. Il sera très difficile de demander aux employés de respecter vos règles si ces dernières sont inexistantes ou informelles.
Maintenant que vous avez mis ces outils en place, voici le premier type d’employé que vous devrez gérer : « l’employé en difficulté ». L’employé en difficulté l’est de manière temporaire. Son rendement a toujours été adéquat et tout à coup dû à un divorce, une maladie, des problèmes familiaux, etc., son comportement ou sa performance décline. Il est de bonne foi, mais vit une situation difficile. Votre rôle n’est pas de régler ses problèmes (ce n’est pas de votre compétence), mais plutôt de le référer à des experts qui pourront l’aider (PAE, CLSC, professionnels de la santé).
« L’employé difficile » quant à lui se caractérise par des comportements inadéquats : arrive souvent en retard, conteste ouvertement l’entreprise, ralentit le rythme et la qualité du travail, critique sans proposer de solution, envoi des messages négatifs, ne s’entend pas avec ses collègues, est agressif, manipulateur et habituellement ne rencontre pas ses objectifs de travail. Ce type d’employé doit être rencontré dès qu’il se produit un événement, vous devez lui faire savoir que rien ne vous échappe et agir rapidement. Votre rôle est de lui faire prendre conscience que son problème a des répercussions négatives sur l’ensemble de l’organisation, l’amener à proposer des solutions et s’engager à les appliquer. Habituellement, ce type d’employé est apte à comprendre et fait preuve d’autocritique, il sera donc en mesure de modifier ses comportements. Si jamais vos rencontres ne donnent pas les résultats escomptés, alors nous vous suggérons de procéder par mesures disciplinaires. Quand il sentira la soupe chaude, il y a de fortes chances pour qu’il rentre dans les rangs.
Le dernier mais non le moindre, le « pathologique ». On emploie le terme pathologique, car il n’y a aucune justification rationnelle à son comportement. Il a des particularités psychologiques permanentes et tellement déficientes qu’il a peu de capacités d’adaptation aux différentes situations de changement dans son milieu de travail. Il est incapable d’autocritique et incapable de remettre en question ce qu’il a fait, car pour lui chacune de ses actions est justifiée et correcte. Vous perdrez beaucoup de temps à lui faire comprendre l’impact de ses actions car pour lui rien n’est de sa faute, c’est toujours la faute des autres. Ne perdez pas votre temps, élaborez un dossier disciplinaire rapidement, car cet employé est celui qui fera le plus de ravage et vous fera perdre des employés compétents!
Soyez persévérant, faites preuve de rigueur, de constance et surtout ne fermez pas les yeux. Si vous n’intervenez pas, personne d’autre ne le fera. Ne pas intervenir démontre à votre équipe que vous acceptez ce type de comportement. Faites votre travail de gestionnaire!
Si en tant que gestionnaire vous n’avez pas encore eu à faire face à un employé « difficile », alors dites-vous que cela viendra un jour! Vaut mieux être bien préparé afin de ne pas laisser cette personne contaminer votre organisation et ruiner votre santé ainsi que celle de vos employés.
En tant que professionnel et chef d’entreprise, le développement de vos compétences et de celles de votre équipe est la source de votre réussite. Mais de quelle manière peut-on optimiser notre rendement? Deux formes de développement s’offrent à vous et votre équipe soit le coaching professionnel et/ou la formation.
Depuis plusieurs années, le leadership est une notion dont nous entendons couramment parler. Les nouvelles générations ont permis de redéfinir et de questionner les différents modèles de gestion afin que nous puissions mieux mobiliser nos employés et ainsi rendre nos organisations plus productives et lucratives.